Au cours des siècles, les joaillers professionnels arméniens ont confectionné des œuvres d’art très appréciée et qui n’ont depuis lors jamais perdu de leur prestige. En 1998, la production des entreprises arméniennes de bijoux a doublé.
Ces dernières années, l’Arménie est en outre devenue un acteur important de l’industrie du diamant. Il existe même un procédé de finition qui s’appelle la taille à l’arménienne (Armenian cut). Aujourd’hui l’Arménie est spécialisée dans la taille et le polissage du diamant.
Actuellement, la joaillerie et tout particulièrement le secteur du diamant sont considérés comme des branches très attractives pour l’investissement en Arménie. Les diamantaires sont très doués et leurs salaires sont compétitifs ; l’Arménie jouit en outre d’équipements modernes et d’avantages fiscaux.
Les diamants polis représentent une part importante des exportations de l’Arménie. Ils sont importés vers l’Arménie à l’état brut pour être travaillés et profiter ainsi de l’expertise des joaillers arméniens.
On compte aujourd’hui 27 entreprises employant 5000 personnes (dont 2500 dans le secteur du diamant), sans compter les joaillers particuliers.
L’Arménie recèle également de nombreuses pierres semi-précieuses comme l’agate, le jaspe, l’améthyste, la cornaline, la turquoise et différents types de marbres et d’onyx. L’obsidienne (verre volcanique) possèdes différentes teintes et est employée à de multiples fins.
En 1998, à la suite d’un rassemblement des joaillers arméniens du monde entier, l’Association internationale des joaillers arméniens (AJIA) fut fondée. Le but de l’AJIA est d’unir les joaillers arméniens d’Arménie avec les joaillers arméniens de l’étranger pour favoriser le développement de l’industrie du bijou en Arménie ainsi qu’accélérer la fabrication de bijoux et son commerce à travers le monde. L’association a des représentants régionaux aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient et en Russie.