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L’Arménie, terre de culture et de tourisme

En 2013, l’Arménie a été classée au cinquième rang des destinations touristiques qu’il faut absolument visiter. Pays aux nombreuses églises et monastères anciens, doté de sites grandioses, l’Arménie possède plus de 24 000 monuments historiques et culturels. Ses richesses artistiques sont inestimables et la visite des musées (manuscrits, histoire, peintures, œuvres d’art) est un must.

Un développement rapide
Depuis plusieurs années déjà, le tourisme se développe très rapidement en Arménie avec une croissance annuelle moyenne de 10%. En 2014, le seuil d’un million sera largement dépassé puisque l’an dernier, 957 000 touristes ont été comptabilisés contre 843 000 en 2012 (+13,5%). Une étude montre cependant que 16% uniquement séjournent à l’hôtel ; les autres louent des appartements à des particuliers ou descendent auprès de leurs familles ou des amis proches. Mais quel que soit leur lieu de résidence, ils génèrent des rentrées financières qui stimulent fortement l’économie.

Ce développement rapide est la conséquence de la politique d’encouragement de l’Etat et du dynamisme du secteur ; une cinquantaine d’agences de voyage, de tourisme et du secteur des activités récréatives participent à de nombreux salons internationaux (Paris, Madrid, Berlin, Londres, etc.).

Les touristes viennent de Russie, de Géorgie, de l’Union européenne (principalement Italie, France et Allemagne), d’Iran et des Etats-Unis. Ils passent en général quelques jours à Erévan avant d’entamer le tour du pays. Ceux en provenance d’Argentine, d’Uruguay et d’autres pays latino-américains sont surtout guidés par le désir de visiter un nouveau pays lointain. L’Inde et les pays d’Extrême-Orient sont aussi intéressés.

La dynamique de l’industrie touristique est prometteuse – tant le tourisme entrant que sortant (+10% dans les deux sens chaque année) ; mais le tourisme interne progresse aussi rapidement (+7% en moyenne). Ces taux sont aussi élevés que ceux des pays voisins, bien que l’Arménie soit très « jeune » dans ce domaine.

Jusqu’en 1996, elle ne pouvait pas accueillir les touristes dans de bonnes conditions. En 1996-1997, l’Etat a commencé à développer une approche plus structurée et moderne, et l’Arménie a rejoint l’Organisation Mondiale du Tourisme. Ce n’est qu’en 2000 que les premières statistiques furent publiées : cette année, le nombre de touristes était de 45 000 ; en 2014, il sera au moins 22 fois plus élevé !

Le secteur hôtelier et le tourisme dans les régions
Pour les hôtels, la progression a été encore plus rapide. En 2000, on dénombrait uniquement trois ou quatre hôtels capables d’accueillir des touristes, et tous étaient situés à Erévan. Aujourd’hui, sur les 300 hôtels, 60% sont situés dans les régions et créent des activités et des emplois. On prévoit que la capacité d’accueil des hôtels augmentera d’un millier de chambres en 2014.

Plusieurs hôtels ont été inaugurés récemment ou le seront dans un proche avenir. Ainsi, à Erévan, cinq nouveaux hôtels ont été construits en 2013, et un autre qui portera le nom de St-Pétersbourg le sera très prochainement. Dans les villes touristiques, un hôtel cinq étoiles de 120 chambres, le Golden Palace, a été inauguré récemment à Tsaghkadzor ; cinq grands hôtels sont en construction à Djermuk, et la compagnie Hyatt Hotels ouvrira en 2015 son deuxième hôtel, le Hyatt Djermuk. Pour les spécialistes, la demande pour des hôtels quatre et cinq étoiles sera en augmentation dans les années à venir.

Bientôt, l’Arménie aura aussi une série d’hôtels espagnols de trois et quatre étoiles, aux termes d’un accord conclu en 2012 (environ 3 000 touristes espagnols avaient visité l’Arménie durant cette année).

Selon le rapport 2013 sur la compétitivité dans le domaine du tourisme, l’Arménie occupe la 79e place sur 140 pays. Deux principales raisons freinent un développement plus rapide : les prix élevés des services et le manque de guides touristiques. Pour remédier à cette situation, le gouvernement vient d’adopter une politique de libéralisation du trafic aérien qui devrait limiter la hausse des prix, et un centre de formation de guides touristiques sera créé prochainement.

De même, diverses autres propositions sont mises en pratique progressivement dans les villes et régions touristiques pour développer ce secteur : par exemple, le développement de l’écotourisme et l’organisation d’activités d’escalade à Tsaghkadzor et Dilijan, ainsi que l’organisation de camps d’été pour les jeunes ; la création de centres touristiques et des projets tels que le téléphérique de Tatev qui a multiplié par huit le nombre de touristes dans la région de Syunik. La ville de Goris, située sur les itinéraires qui mènent vers l’Iran et le Karabagh, pourrait ainsi très facilement devenir une destination touristique internationale. Il en va de même de la ville de Meghri, près de la frontière iranienne.

Parallèlement au tourisme classique, l’Arménie développe aussi ses centres de ski, le tourisme médical, les Spa, l’agrotourisme et d’autres types d’activités tels que les randonnées.

La politique de libéralisation et l’agrandissement de l’aéroport
Après l’arrêt des activités de la compagne nationale Armavia en 2013, le gouvernement arménien a décidé de libéraliser le marché du trafic aérien (open air policy). Cette politique devrait avoir des conséquences positives en termes de baisse des prix des billets et des services, d’augmentation du nombre de voyageurs (donc de touristes), de création d’activités, d’accroissement du PIB et des emplois. Ainsi, on prévoit 1 à 2% de croissance supplémentaire et 18 à 23 000 nouveaux emplois dans les années à venir.

Cette décision n’a pas manqué de réveiller l’intérêt de plusieurs compagnies aériennes, et plusieurs accords de libéralisation ont été signés avec les Etats-Unis, la Russie, la France, les Emirats Arabes Unis (EAU) et d’autres pays. Par exemple, FlyDubai a demandé à bénéficier de six vols hebdomadaires vers les EAU alors que Air Arabia reliera Erévan à Sharjah. La compagnie Etihad Airways (EAU) a annoncé quatre vols par semaine à partir du 2 juillet 2014.

Les EAU représentent un pont entre l’Arménie et un grand nombre de pays où résident des communautés arméniennes importantes. Erévan est à trois heures de vol d’Abu Dhabi. Par ailleurs, plusieurs autres compagnies ont repris, confirmé ou augmenté leurs vols directs vers Erévan. Et en 2014, l’Arménie voudrait libéraliser le trafic aérien avec l’Ukraine, l’Iran, le Turkménistan, l’Irak et le Koweït.

Pour sa part, Air Armenia se développe et deviendra le transporteur national du pays. Il remplira le vide laissé par Armavia. Créée en 2003, cette compagnie, spécialisée au départ dans le cargo, a été autorisée en juillet dernier à travailler en tant que transporteur de passagers.

Le gouvernement vient d’approuver également un plan global de développement de l’aéroport de Zvartnots, qui envisage des investissements de 102 millions de dollars (USD) pour l’amélioration des services et la construction d’un nouveau bâtiment. En particulier, le nombre de portes d’embarquement passera de six à dix (investissement de 40 millions USD).

Ainsi, l’aéroport de Zvartnots se développe rapidement depuis le début de l’année. Le flux des voyageurs a augmenté de 36,9% durant les cinq premiers mois de 2014 par rapport à la même période de l’an dernier, et le nombre de vols a progressé de 49,4%. De même, 33 compagnies d’aviation opèrent sur Zvartnots contre 27 il y a un an, et la fréquence plus élevée des vols a donné lieu à une baisse des prix des billets. L’aéroport espère augmenter son trafic de 200 000 passagers d’ici à la fin de l’année, par rapport à 2013.

La libéralisation du trafic aérien a donc constitué un important tournant dans la politique du gouvernement. Selon un rapport sur le développement du tourisme, l’Arménie devrait pouvoir accueillir plus de deux millions de touristes à l’horizon 2015.
Pour notre part, nous pourrions encourager le tourisme en Arménie en y passant nos vacances…

Gérard Achdjian
APRICOT Group
Mise en relations d’affaires avec l’Arménie
www.apricotgroup.eu

Pour des informations détaillées sur l’économie de l’Arménie, veuillez consulter le site
www.gab-ibn.com

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